mardi 23 janvier 2024

Au Phil des Actus


 

  "Sans la libxxxé de blâxxx il n'est point d'élxxx flatxxxx"

 Pierre C. de Beaum......s in Le m...de F.
 
 
  
 
 

Le 26 janvier 24

 

Simple résumé des épisodes précédents pour les résidents de France qui s'éveilleraient après un coma de sept ans


Nous sommes gouvernés depuis 2017 - et chaque jour plus durement - par ce que le langage de la comédie classique aurait appelé "un impertinent" : un personnage qui au sens propre manque de pertinence car ni lui ni sa parole ne sont à leur place. Pourtant une partie de mes concitoyen.ne.s l'ont par deux fois porté puis maintenu au pouvoir. C'est donc qu'il y a  deux France, la leur et celle des autres, comme au temps de Jeanne d'Arc, comme il y avait également deux Espagne au temps du poète Machado sous le franquisme : "una España que muere y una España que mosteza"(une Espagne qui meurt et une Espagne qui se pavane) -  poème que chantait Paco Ibañez dans ma jeunesse.

Donc, un impertinent, qui tient entre ses mains les moyens (les rênes disent les journalistes) de l’État, la puissance qui lui permet d'exercer l'autorité militaire, policière, et en grande partie économique et juridique. Déjà un précédent ministre avait opposé "la France d'en-haut" à "la France d'en-bas",  sans toutefois soumettre cette dernière par la violence physique.

Désormais c'est différent.

Dès l'émergence d'une France en gilet jaune - celle qui portait les gilets en question ou les considérait avec bienveillance, sympathie ou reconnaissance, le chef de l’État a fait intervenir si rudement les forces de l'ordre qu'on a comptabilisé plus de 30 mains arrachées, des yeux éborgnés ou aveuglés, des dizaines d'autres blessés graves, et 3 morts par tirs accidentels : c'était une guerre -sans déclaration - contre la France d'en-bas. Dans les mois qui suivirent, la guerre fut déclarée -hautement cette fois-ci - à un virus nouveau qui allait déclencher une future pandémie. Dans cette pénible circonstance, le chef de l’État nous a expliqué que le port du masque pour se protéger du virus était inutile - voire néfaste - alors que le pays manquait de réserves de masques. Quand on en obtint, le port du masque devint soudain obligatoire sous peine de lourdes sanctions. Et plus tard, ce sont les vaccins hâtivement autorisés (les vaccins d'occident : ni les vaccins russes ni les chinois n'étaient valables) qui aboutirent à une obligation déguisée, les non vaccinés étant exclus de leurs métiers - licenciés ou suspendus au moment même où l'on manquait de soignant.e.s. Un pass sanitaire fut alors mis en place après plusieurs confinements de la population pour freiner l'avancée de l'ennemi viral.

[Chacun.e est Libxx de chercher les rapports qu'on peut établir avec L'État de siège, pièce qu'Albert Camus a conçue à partir de son roman La Peste.]

Lorsque l'étau sanitaire s'est desserré, les lois se sont multipliées pour affaiblir, dénaturer, restreindre ou supprimer les acquis sociaux de près d'un siècle : d'abord par les votes d'une Assemblée Nationale où le parti présidentiel était majoritaire, puis, lorsque ce parti eut perdu la majorité, par le recours systématique à l'article 49-3 de la Constitution qui permet à l'exécutif de passer outre les débats et le vote de la Loi concernée. Enfin, en orientant fortement les nouveaux projets de loi vers les mesures que la droite et l'extrême droite apprécient sans jamais en évaluer la pertinence ni l'efficacité.

- Loi sécurité globale

- Loi immigration asile, visant à rendre encore plus insoutenable l'existence des migrants (surtout sans papiers) sur le sol français. Leur refuser par exemple l'accès aux soins, mesure contre laquelle s'est élevé le corps médical en raison des dangers qu'elle présente : les esprits tortueux se demanderont si après les futurs J.O. une nouvelle crise sanitaire ne permettrait pas de repousser (sine die ?) de nouvelles échéances électorales, d'interdire les rassemblements et les déplacements....N'y songeons pas, l'heure présente est entièrement consacrée au triomphe de l'esprit olympique.

Reste qu'avec cette loi, si le conseil constitutionnel ne l'invalide pas, tout migrant serait a priori considéré comme un délinquant par nature, avant toute commission d'un acte quelconque,comme Aristote jugeait qu'il y avait des peuples esclaves par nature. Mais c'est de l'Histoire ancienne...

 

1 commentaire:

  1. 2024... Année Olympique. Tout sera fait pour sauver les jeux. Les manifestations devraient pouvoir obtenir satisfaction. Le gouvernement sera généreux. Tout comme l'affaire des masques, ils oseront se contredire. Le quoi qu'il est coûte refera son apparition

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